Je souhaite témoigner de mon expérience. Bizarrement, malgré une vie rurale depuis 10 ans environ, les chèvres sont rentrées dans notre famille sur un lieu qui s'appelait Domec, à Arette (64). Nous avions acheté deux chevrettes qui nous accompagnaient pour amener et chercher les enfants à l'école. Malheureusement, Savane et Clochette n'ont pas pu nous suivre lors de notre déménagement en Aude et nous les avons données à un ami qui montait donc son « troupeau »'à 6 chèvres.
En Aude, nous avons travaillé pour un élevage extensif de 30 chèvres alpines en bio. Les agriculteurs qui nous avaient fait venir pour faire le fromage et les aider sur le troupeau ont finalement décidé de vendre le troupeau, et nous avons alors migré à la limite de l'Aude et l'Ariège.
En cette fin d'année 2006, nous préparons la venue de 2 chevrettes, car cet animal compte beaucoup pour nous. Nous n'avons pas de terrain, aussi nous les promènerons avec nous, comme lorsque nous étions à Domec. Nous espérons faire du fromage sans passer par le bouc systématiquement, aussi je vais tenter de reproduire les expériences décrites dans vos textes, de même que pour cailler le lait avec des végétaux.
J'ai donc trois questions :
Je vous pose ces questions d'ordre pratique afin de m'aider à trouver des réponses simples comme votre site en propose. Avec ma femme, nous visitons certains savoirs ruraux (dont la vannerie sauvage et quelques plantes sauvages médicinales ou alimentaires), tout en écoutant le chant des bois. Car ce type d'expérience est empreint de la poésie et des rythmes de la nature, que vos textes rendent très bien.
Stéphane Boistard, 2006
Pour chevroter dans la sente, il suffit de proposer un texte en contactant directement christian(à)domec.net.