« Béye-la Chèvre, sautillante et bavarde, restait écervelée même passées ses jeunes années, car si elle avait su de bonne heure où poser ses pattes agiles dans ses courses imprévisibles, elle trouvait souvent que les sentes, qui partaient en brousse et aux champs ou revenaient au village, manquaient d'imagination : car les sentes tordues ont beau virer et lambiner elles finissent toujours, pour le troupeau, à l'enclos. »
Bigaro Diop, Contes et Lavanes (extrait), 1963