Je suis surpris que La lettre trimestrielle de la Société d'ethnozootechnie ne parle pas de l'immense désastre français et européen de cet été, qui a causé la mort de millions et de millions d'animaux de la ferme, provoquant une cruelle épreuve pour les exploitants et leurs employés.
Je sais que la Société d'ethnozootechnie n'a pas de messages à délivrer. En l'occurence, la faillite de l'exploitation intensive des animaux qui nous donnent lait, viandes et oeufs me paraît néanmoins relever des relations homme, animal, milieu, et de la raison d'être de notre Société. [1]
Aussi, j'espère que la Société d'ethnozootechnie appellera à une réflexion et à un débat parlementaire sur l'avenir de l'élevage intensif en France et en Europe, comme l'aurait demandé le ministre néerlandais de l'agriculture dans son pays (cf. La France agricole du 4 juillet 2003).
Jean Domec, 2003
[1] Réflexions générales sur l'ethnozootechnie et son domaine de travail, par le président Raymond Laurans, Varia n° 44, 1989.