Une société sans travail

pleine chèvre ou trace
Sente de la chèvre qui bâille : le livre

Lire La Chèvre jaune & Balade caprine à travers la littérature tourangelle

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Alors que la machine nous a délivrés du travail, le pouvoir magnifie le développement par la guerre économique !

Ainsi, nos gouvernants nous exhortent-ils à participer au match de catch mondialisé avec comme menace pour les plus faibles et les récalcitrants, de les exclure de la Communauté.

Aussi voit-on de plus en plus de malheureux hanter nos villes et nos campagnes à la recherche d'un toit et d'un repas. Des maires de gauche et de droite allant jusqu'à leur interdire la cité avec d'ailleurs l'approbation des populations, alors qu'il n'y aura plus jamais de travail pour tous car le progrès nous a débarassés du fardeau de l'asservissement à la nécessité.

Dès lors, pour que règne la paix dans une société sans travail, nous faut-il éliminer la compétition en rémunérant également actifs et non actifs, dirigeants et employés, transformant les firmes anonymes de profit en entreprises de personnes, citoyennes et de partage.

Il existe cependant un secteur où la technologie devrait être employée avec nuance et prudence, c'est celui, vital, de la terre et de la mer. Celui qui assure notre nourriture, nos paysages et l'équilibre écologique. Comment l'enseignement des pays industrialisés a-t-il pu avoir l'audace de remplacer paysans et marins par des techniciens dont la mission est d'exploiter intensivement la terre et la mer ?

Ainsi maltraitons-nous plantes et animaux qui possèdent pourtant comme nous-mêmes, la vie, la nutrition, la fécondité ; les degrés divers du sentiment et de la pensée ne sont-ils pas les seules différences entre ces espèces vivantes ?

Aussi, nous appartient-il de retrouver au plus vite paysans et marins, sous peine de manquer d'eau potable et d'alimentation saine. Un immense bassin d'occupations humaines se révèle à notre portée et s'avère en communion avec la mentalité bio de la modernité.

Construisons enfin une société respectueuse de l'homme, de l'animal, de la nature, hors compétition, donc exemplaire, à la face d'un monde de gaspillage et de misère.

Jean Domec, 1997




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